samedi 30 janvier 2010

Pensées


 


Nous ne sommes pas dans la vie, nous sommes la vie.

La vie ne nous crée pas, nous créons la vie.

Nous ne sommes pas dans un corps, le corps est en nous.

Dieu, ou la Vie, n’est pas ailleurs. En définitive, il n’y a pas d’ailleurs.

Je ne suis pas conscient, je suis la conscience.

En cherchant, on s’éloigne.

Nous sommes ce que nous cherchons.

Si l’amour ne m’était donné que par les autres, je serais leur esclave.
(Quand je crois que l’amour ne m’est donné que par les autres, je deviens leur esclave.)

Le mal est grand quand nous nous faisons petits.

Hors du mental, point de souffrances.



Alain Colpron

http://www.alaincolpron.com/

Réflexions sur le thème de l'amour





L'amour (extrait)

Les expériences difficiles qui éloignent l'être humain des autres et de l'ensemble de la Vie, peuvent le faire souffrir. Et s'il souffre beaucoup, cela prend toute son attention et toute l'énergie qu'il pourrait, autrement, utiliser pour voir le monde qui l'entoure et pour créer sa vie plus librement. Le contact de l’être humain avec l’amour, tout au long de sa vie, est d’une grande importance. Ce contact le fait sentir fier, digne et confiant, et lui donne un sentiment de liberté et de plénitude. Il le remplit de bonheur et il comble son vide intérieur et ses manques qui parfois le rongent. Il apaise ses douleurs, il l’éclaire dans le noir et sur son chemin. Il le fait sentir présent au monde et à la beauté de ce monde. L’amour étant cette puissante sensation, reliée au contact authentique et bienveillant avec les autres, avec soi-même, avec l'ensemble de la Vie…

(Ce premier paragraphe est un extrait d’une page de mon site)


Réflexions sur l’amour

Effectivement, je crois qu’il n’y a que l’amour et la compréhension véritable des douleurs du cœur qui peuvent soulager ou qui peuvent guérir la souffrance causée par les peines d’amour, la solitude, les grandes peurs… Ici, quand je parle d’amour, je parle de la présence enveloppante, de la compassion, de la lumière pure qui nous éclaire, nous réchauffe et nous réconforte. La lumière qui dissipe les nuages sombres, la noirceur.

Quand il y a de la tranquillité intérieure, vécue seul ou avec quelqu’un, ou quand il y a quelqu’un qui écoute vraiment et qui comprend, il y a un apaisement de la souffrance.


Interprétations et confusion à propos de l’amour : paradoxe souffrant
Toute relation vécue intensément dans l’attachement et dans la dépendance mène à la souffrance. Quand l’amour-propre, l’estime personnelle et le sentiment amoureux dépendent totalement de l’autre, la souffrance est inévitable. Celui ou celle qui a besoin de l’autre pour avoir une bonne image de lui-même ou d’elle-même remet tout le pouvoir à cet autre pour confirmer sa propre valeur sans jamais chercher en lui-même ou en elle-même cet état d’amour. Ce sont les besoins d’accueil, d’acceptation, d’attention, d’approbation, de confirmation, d’appréciation et d’admiration que nous confondons avec le besoin profond d’amour.

Nous en arrivons à manquer et à chercher à ce point l’amour que nous sommes capables de nous soumettre aux autres pour qu’ils nous donnent cet amour.

La soumission n’est-elle pas le contraire de l’amour ? Ne nions-nous pas l’amour en nous soumettant ?

Les autres étant eux-mêmes en manque d’amour et à la recherche de l’amour, l’échec est pratiquement inévitable, puisque ces autres très souvent ne possèdent pas non plus cet amour. De cette façon, nous cherchons à travers les autres l’amour qu’ils n’ont pas eux-mêmes.

Et même s’ils le possédaient véritablement, nous serions dépendants et à la merci d’eux, puisqu’ils pourraient nous le donner ou nous l’enlever quand bon leur semble. Chaque fois que les circonstances dont nous dépendons changent et à chaque fluctuation de la qualité d’une relation nous serions confrontés à la perte probable de ce qui nous comble. Nous deviendrions totalement dépendants de la présence des autres et de la qualité de cette présence.

Pourquoi ne ferions-nous pas ce travail de combler le besoin d’estime personnelle, de bien-être et de sentiment amoureux par nous-mêmes ? Pourquoi travailler si fort à le chercher dans les autres ou à l’attendre des autres ? Pourquoi ne pas trouver nous-mêmes cet amour ? Pourquoi ne pas se convaincre nous-mêmes, plutôt que de travailler à convaincre tant de gens de nous aimer, tout au long de notre vie ?


Les autres
Les autres nous accompagnent dans cette expérience de vie. Dans ce voyage, nous cheminons ensemble. Certains se perdent et s’égarent. Et dans ce monde complexe, certains s’y retrouvent et peuvent nous y guider en nous apportant un peu ou beaucoup de lumière. Mais seuls ou accompagnés, c’est toujours par notre propre volonté de liberté et de paix intérieure que l’amour est trouvé, ou retrouvé.


Alain Colpron

http://www.alaincolpron.com/

Logos-symbole-philo


 



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Je
Je suis
Je suis ce que je suis
Je crée ce que je veux créer
J’expérimente ce que je crée
Je jouis de la création
J’oublie qui je suis
Je m’absorbe et me perds dans la création
Je cherche qui je suis
Je suis ce que je cherche
Je retrouve qui je suis
Je suis ce que je suis
Je suis
Je
+
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Petit éloge de la matière




Ceux qu’on accuse parfois d’être trop riches, de détruire la planète et de trop aimer le matériel (trop matérialistes), au contraire n’aiment peut-être pas assez le matériel. S’ils l’aimaient plus, s’ils l’aimaient vraiment, ils le respecteraient et le soigneraient pour mieux l’admirer.

Ce n’est pas un problème de richesse ou de pauvreté.

Donc, riches ou pauvres, si les gens aimaient plus le matériel, ils verraient son aspect magique et miraculeux, ils le trouveraient sacré, ils voudraient en profiter davantage pendant leur passage dans ce monde.

La Création est créée parce qu’on veut qu’elle soit créée. Pour qu’on puisse en profiter. C’est notre terrain d’expérimentation, notre terrain de jeu, le territoire que l’on choisit pour y effectuer notre voyage. C’est notre espace, notre scène, l’emplacement de notre scénario.

Quand on est dans ce monde-ci (incarné), si on n’aime pas la matière, on est malheureux et on veut fuir. On survit et rêve parfois de quitter. Si on aime le monde matériel, on est heureux et on veut continuer à y goûter, à l’apprécier.

En réalité, ascètes, personnes spirituelles, adeptes de la simplicité volontaire, personnes satisfaites ou matérialistes, nous sommes tous ici parce que nous le voulons véritablement. Nous sommes tous ici parce que nous aimons ce monde. Sinon, pourquoi serions-nous ici ? Pourquoi expérimenterions-nous ce monde matériel si nous ne le voulions pas ?


Alain Colpron

http://www.alaincolpron.com/